St Margaret’s at Cliffe (Angleterre) à Sucy (France) - Dimanche 1er juillet, J 25


Dernière nuit avec Baboub pour ces vacances écossaises. Peut-être est-ce la raison d’une nuit entrecoupée ?

La perspective du retour ne nous enchante guère.😪😪...et nous avons été réveillés des moteurs de voitures faisant demi-tour sur le parking.

Lever 5h15 pour arriver à 6h au Check point de l’embarcadère de Douvres. Nous avons décidé d’avancer notre traversée du Channel pour pouvoir croiser Adrien qui est à la maison.

Nous prenons notre petit-déjeuner sur la ligne 118 en attendant l’embarquement...pas très glamour je le conçois mais il faut optimiser les délais d’attente !


🛳🛳🛳Appareillage du car-ferry 7h40 (heure anglaise), arrivée à Calais 10h10.🛳🛳🛳


Après un plein de gasoil - remarquable augmentation des prix en 3 semaines- aurions nous été mieux inspirés de remplir le réservoir en Angleterre .?....on attaque l’autoroute des anglais (A26), puis l’A1. Nous roulons bien mais l’approche de la région parisienne se fait sentir avec ses ralentissements habituels.


La température augmente, 20° à Douvres à 7h et 32° à Sucy.

Il est 14h, Baboub réintègre son parking...🚐


Maintenant un gros travail nous attend...il va falloir réfléchir à une prochaine destination !🤪🤪


Bisous à tous nos fidèles lecteurs et à l’année prochaine pour de nouvelles aventures.


Aujourd’hui nous avons parcouru 337km en 3h40.



Le voyage en quelques points:🚐⛽️⛺️

  • Nous avons parcouru 5168 km en 106 h de roulage
  • Nous avons consommé 444 l de gasoil soit une moyenne de 9,2 l/100km
  • Notre vitesse moyenne a été de 48 km/h
  • Nous avons passé 2 frontières
  • Nous avons dormi 9 nuits en camping et 15 nuits en bivouac


Nos impressions sur l’Ecosse :

  • Il faut plus que 3 semaines pour découvrir ce pays
  • C’est une destination nature par excellence, les randonnées sont nombreuses mais il faut être correctement équipés pour marcher à cause des conditions météo
  • Le climat nous a donné le pire comme le meilleur, les paysages de l’ouest et du nord sont magnifiques par tout temps
  • Les midges sont restés discrets, mais il vaut mieux se munir d’un équipement approprié et d’un spray répulsif car les démangeaisons ne sont pas un mythe lorsque l’on se fait piquer
  • La vie est plutôt chère, nourriture, visites, essence et campings. La viande est excellente (mouton et bœuf) et elle nous a plus inspirée le poisson
  • On trouve des épiceries partout même dans les lieux les plus reculés, les stations services sont plus rares dans le nord et certains lieux de la côte ouest. Il faut être prévoyant pour l’essence
  • Les routes sont correctes, il faut être vigilant sur les routes à 1 voie de circulation. L’utilisation des « passing places » est un coup de main à prendre.
  • La conduite à gauche ne pose pas de problème particulier après une petite mise en jambe
  • L’achat du pass visite, pour notre part celui de HES, est un bon plan vite amorti. Les châteaux et autres lieux sont très souvent situés sur des sites magnifiques
  • La faune sauvage est abondante, cervidés, oiseaux... Quant aux moutons ils font partis du paysage au même titre que les prairies. Adorables moutons.....encore plus savoureux lorsqu’ils sont dans l’assiette
  • Beaucoup de fermes marines d’élevage de saumon, quid de la pollution et de la qualité nutritionnelle de ces poissons ?
  • La flore est variée et la floraison de rhododendrons endémiques est un vrai bonheur. Des massifs géants poussent le long des routes
  • Les écossais, charmants et courtois, sont souvent difficiles à comprendre avec leur accent guttural à couper au couteau .
  • Les écossais sont fiers de leurs traditions et le port du kilt n’est pas anecdotique
  • Châteaux et distilleries sont des incontournables à visiter



En conclusion

Nous avons beaucoup aimé ce pays même si les conditions climatiques n’ont pas été toujours clémentes. Le froid, le chaud et le vent nous ont fait réaliser la dureté de la vie sur place lors des longs mois d’hiver.

Découvrir l’Ecosse en camping-car est un pur bonheur, nous y avons vécu en grande liberté.

Dans le nord les éclairages et les couleurs nous ont subjugué et on y trouve encore des espaces sauvages que le passage de l’homme n’a pas dénaturé.