Mardi 12 septembre,

Camping calme mais pas transcendant. Les caravanes dans lesquelles vivent les employés sont hors d'âge et délabrées. Un ramassage des déchets triés est opéré 2 fois par jour mais quantités de plastiques et saletés jonchent le chemin menant à la plage. Douches et sanitaires vétustes, véhicules en plein soleil dès le matin...

Nous décidons de ne pas prolonger notre séjour dans ce lieu.

Après les services et occupations du matin, nous prenons la route pour San Sperate, village situé à 20 km au nord de Cagliari. Routes moches et défoncées, paysages industriels, de la pétrochimie odorante à perte de vue, des détritus le long des routes, voici la banlieue ouest de Cagliari. Au milieu de tout cela, des quantités industrielles de flamants roses dans la lagune ! Les courageux !

Pas d'arrêt photo, à cause de cet inesthétique arrière plan !

San Sperate, village natal de l'artiste Pinuccio Sciola. Ce dernier, en recouvrant les murs de son village d'un enduit calcaire, a révolutionné la vie locale. Les muralistes ont œuvré. De nombreuses fresques ornent les façades des maisons. Arrêt photos.

Pinuccio Sciola est connu pour son travail sur la sonorité des pierres. Ses enfants, afin de valoriser ses sculptures, ont créé une fondation. Jardin surprenant aux pierres musicales. Visite intéressante.


Retour sur la côte où l'air marin nous rafraîchit.

Bivouac sur un parking de plage repéré le matin. Bain de mer pour l'équipage Baboub.

Dîner, jeu et dodo.

Bisous bisous.


Nous avons parcouru 128 km en 3h.