De 40 Riksveg 64 (Åndalsnes) à Verlevika ( Loen )


De la pluie cette nuit, plutôt calme, pas trop de bruit de voitures. 12° extérieur, 18° dans l’habitacle…nous avons un coup de chaud à 5h30 et tout le monde debout !…

Le fjord est splendide, au loin Åndalsnes semble flotter dans du coton. Le paysage est une aquarelle. Magnifiques couleurs du matin. Photos photos photos….

Départ 8h15 en direction de la RV63, appelée échelle des Trolls. Nous allons parcourir la Trollstigen dans le sens nord-sud, direction conseillée pour les camping-cars.

Achevée en 1936 après 8 ans de travaux, l’adrénaline monte au rythme des 11 épingles à cheveux de la route sur laquelle se croiser est un art complexe. Une pente de 10 à 12%, des versants vertigineux d’où dévalent plusieurs cascades spectaculaires et bruyantes.

A partir du col,  850 m, on peut accéder à des plateformes d’observation surplombant le vide. Panorama exceptionnel…si on supporte le vide…

Le tout est assez flippant il faut bien l’avouer. Je n’ose imaginer la descente de l’échelle…

Au delà du col, la route traverse les superbes paysages du parc national de Reinheimen. Murs de neige et rochers puis pentes douces pour terminer par une luxuriante vallée toute de vert vêtue. Nous nous extasions du spectacle. Tant de changement en si peu de temps !

Nous croisons de nombreux véhicules. Heureusement que nous sommes partis tôt ce matin…

Avant Valldal, ses vergers et champs de fraises, nouvel arrêt pour admirer, à partir d’une passerelle, le Gudbrandsjuvet se jeter dans un bassin de 5 m de large et 20 m de profondeur. Bouillonnement d’eau, bruit assourdissant, fraîcheur et humidité garanties…

De la chance car ce matin le ciel nous épargne. Juste quelques pipis de chat.

Passage en ferry de Linge à Eidsdal, nous restons sur la parking pour déjeuner. 

Nouveau spectacle grandiose cet après-midi. Notre route nous emmène vers le Geirangerfjorden. Une nouvelle grimpette vers les hauteurs, de nombreux lacets, un parking avec un point de vue, les touristes s’y pressent. 

En bas, tout en bas voici le Geirangerfjorden, un des sites les plus connus de Norvège. Tout petit, tout en bas, l’Hurtigruten fait une entrée remarquée dans le port de Geiranger entraînant nos regards dans son sillage. Beauté des lieux…les appareils photo crépitent.

Belle descente en lacet vers le petit village. 

Ferry sur le fjord ou route vers les hauteurs ? 

En 2016, lors de notre croisière sur le fjord mythique, le temps n’était pas au rendez-vous. Nous avions eu douche glaciale gratuite et air pulsé sur le pont du navire. 

Aujourd’hui la douche commence déjà sur le port quand on nous annonce le prix de la traversée. Rien à voir avec un ferry ordinaire. Est-ce les 36cm supplémentaires de Baboub II ou est-ce l’effet touriste de l’incontournable fjord ?  En outre le temps n’est pas au beau, plafond bas, quelques gouttes…

L’option camion est retenue. Baboub se comporte gentiment pour gravir à nouveau 1000m de dénivelé en 10km avec de jolis lacets. Le panorama est grandiose…je me répète mais si vous saviez…montagnes grandioses bordant un fjord étroit classé au patrimoine mondial avec en contrebas un tout petit village…

Une succession de 4 tunnels pour arriver à Stryn. 

Arrêt sieste (n’oubliez pas 5h30 ce matin ! ), gasoil et photos du lac à Oppstryn. Repérage de bivouacs, il est tôt, on a toutes nos chances.


18h Entre Stryn et Loen un grand parking doté d’un ponton le long de l’Innvikfjorden semble correct. Un fourgon y est stationné. Ok pour la nuit.

Le coin doit être réputé car 2 autres véhicules s’y arrêtent sans parler de ceux qui passent leur chemin.

Manu a fait un essai de pêche mais pluie et taille des cuillères le font rapidement arrêter. Shopping demain…


Belle vue de notre salon. Chouette.

Il est 21h45 et je vous dis à demain chères lectrices et chers lecteurs .


Nous avons parcouru 181 km en 5 h de roulage.

Nous avons pris 1 ferry et traversé 4 tunnels.