De Tvååker à Barkåkra Kyrkra


6h30, nous ouvrons un œil que nous refermons aussitôt pour enfin ouvrir les deux à 8h45.

Plutôt beau temps, 18°, le vent est moins fort qu’hier. 

Après petit déjeuner et petit ménage, nous sommes prêts pour une balade dans cet environnement campagnard. Un chemin nous mène à travers champs et bois jusqu’à un petit lac. 

De nombreuses barques attendent leurs propriétaires sagement retournées sous les arbres.

Retour par le même chemin. Nous allons visiter les structures de la ferme. Cela ressemble plus à un site touristique ou à un parc animalier qu’à une ferme. Grand hangar transformé en une belle boutique d’artisanat vendant des produits dérivés de la laine, maison convertie en magasin d’alimentation, tracteur déguisé en train avec ses wagons, dépendance proposant café et pâtisseries.

Il est midi, le lieu doit être prisé, le parking est rempli de voitures familiales.

Pour Baboub, il est grand temps de partir après avoir fait le plein d’eau.

Il nous reste les vidanges à effectuer. 

Nous prenons des petites routes de campagne. Tout est très propre, bien rangé, paysages très verts, bords de routes fauchés, maisons rouges ou blanches, grandes fermes, jardins bien tondus (la plupart du temps par des robots tondeuses qui fonctionnent 24/24) et toujours cette odeur d’épandage !

Direction Falkerberg car P4N nous signale plusieurs lieux pour faire les services. Que nenni…on nous éjecte de la première aire….pas de toilettes sur le deuxième parking et pas grand chose d’autre dans le coin…fâcheux !

Nous finissons par trouver notre bonheur sur le parking d’une belle plage sauvage au sud de Fakerlberg ( contents de quitter cette ville industrielle et sans charme). Déjeuner sur le lieu quasi vide puis trempette des orteils dans la mer. Sans le vent je me serais baignée car l’eau était très bonne.


Nous quittons l’autoroute pour la direction de Hov et sa réserve naturelle. 

Jolie presqu’île où nous voyons enfin des cultures, blé, orge, houblon, maïs, pommes de terre, choux et…

Chouettes paysages, couleurs estivales. Toujours temps doux et ensoleillé. 19°. Petite balade dans la réserve de Hovs Hallar mais le chemin côtier étant très escarpé, je dois rapidement rebrousser chemin.

Visite du village de Torekov quelques km plus au sud. Charmant et animé sans être guindé. Petit port, vieilles ruelles avec maisons en bois peintes, petit ponton d’où les gens se jettent à l’eau avant de rentrer chez eux tout en éponge blanche vêtus. Quelques restos de poissons.

Agréable station balnéaire dont le quartier des maisons de pêcheurs a un air de ressemblance avec celui de l’Herbe !

18h45, il faut trouver un bivouac et cela risque d’être compliqué. Peu de lieux, peu de places, heure tardive pour l’exercice dans le coin. On se casse le nez une première fois en bord de mer. 

Cette nuit ça sera la campagne. Un parking d’église fera le job. Tout va bien, nous sommes seuls, les voisins discrets, il y a même des toilettes, un évier et de l’eau comme toujours dans ce genre d’endroit ! 

La route s’est assagie, le train se calme. Le silence se fait entendre. 

Ça sent le retour !


Bisous bisous masqués surtout pour nos amis covidés !


Nous avons effectué 162 km en 3h45 de roulage.